AFP/AAC Bulletin #31

Numéro #31 • novembre 2018 Association Canadienne des pensionnés et rentiers militaires qui ont participé à des opérations de nettoyage de sites contaminés. • Il est peu probable que des militaires canadiens aient été exposés à des concentrations d’uranium appauvri qui pourraient représenter un dan- ger pour leur santé. • Les études de cohortes militaires n’attestent pas de manière constante que des effets néfastes pour la santé puissent être attribués à l’uranium appauvri. • Les études menées dans des popu- lations civiles plus vastes davantage exposées à l’uranium (travailleurs des secteurs de la production et du trait- ement de l’uranium) et suivies pen- dant de longues périodes n’apportent pas de preuves solides de l’existence d’effets néfastes pour la santé. • Notre conclusion selon laquelle l’ex- position à l’uranium n’est pas asso- ciée à un effet important ou fréquent sur la santé concorde avec les conclu- sions d’autres groupes d’experts. • À la suite d’un déploiement ou d’un conflit armé, de nombreux anciens combattants présentent des symptômes persistants qui, bien qu’ils ne soient pas associés à l’expo- sition à une substance en particulier, tel l’uranium appauvri, peuvent causer beaucoup de souffrance et faire l’objet d’un traitement efficace. ACC persiste à affirmer qu’il con- tinuera à prendre en compte toutes les preuves, incluant les recherches scientifiques, lors de l’examen de tous les cas d’exposition potentielle à l’UA et que les anciens combattants qui croient qu’ils ont une invalidité reliée à leur service militaire sont encouragés à faire une demande auprès d’ACC pour des prestations d’invalidité. L es recherches actuelles indiquent que les chiens dressés peuvent fournir du soutien de plusieurs façons différentes aux individus aux prises avec des handicaps physiques ou mentaux, incluant le trouble de stress post-traumatique (TSPT), les troubles de panique et d’anxiété, la dépression et bien plus encore. Les chiens d’assistance en santé mentale, ou chiens d’assis- tance psychiatrique, peuvent détecter, prévenir et contrôler les crises, aider à améliorer le sommeil et à réduire le nombre de cauchemars, contribuer à une meilleure concentration, améliorer la confiance en soi et augmenter la par- ticipation sociale et l’exercice physique. Un autre avantage clé d’un chien d’as- sistance TSPT est qu’il peut aider son maître à se sentir plus confortable dans les foules ou les espaces publics. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait un intérêt croissant pour l’utilisation de chiens d’assistance pour aider les vétérans ayant des problèmes de santé mentale. Dans le cadre du Plan d’action de la Stratégie de prévention du suicide d’Anciens Combattants Canada, une étude a été entreprise dès 2015 afin de faire progresser les connaissances sur le rôle des chiens d’assistance dans l’aide qu’ils peuvent apporter aux vétérans souffrant de troubles de santé mentale, plus particulièrement le TSPT. L’étude pilote vise surtout à déterminer comment les chiens d’assistance peuvent venir en aide aux vétérans souffrant d’un TSPT. L’étude suit de près deux groupes de vétérans. Le premier groupe inclut 21 vétérans jumelés à un chien d’assistance et supervisés pendant environ 18 mois. Le second groupe implique d’interviewer un groupe de dix vétérans qui ont déjà eu leur chien d’assistance pendant deux à quatre ans. Le rapport sur les résultats finaux de la phase II de l’étude devrait être publié en juillet 2018. Entre-temps, les constatations principales du rapport de constatations préliminaires de la phase I de l’étude pilote incluent : • Pour les 18 vétérans jumelés à un chien d’assistance et pour qui les résultats sont disponibles, les chiens d’assistance ont eu un effet positif sur leurs symptômes de dépres- sion et de TSPT, les domaines de la qualité de vie, leur mobilité dans le voisinage et leur sommeil, et ce, dès six mois après avoir obtenu leur chien d’assistance. • Les résultats à plus long terme pour ces 18 vétérans et les trois autres qui se sont inscrits à l’étude à une date ul- térieure seront inclus dans le rapport sur les résultats finaux de la phase II. • Pour le groupe distinct de 10 vétérans qui ont déjà eu un chien d’assistance pour une période de deux à quatre ans, les entrevues ont permis de dé- terminer le rôle et les tâches éventuels d’un chien d’assistance ainsi que les avantages et les obstacles potentiels liés au fait d’avoir un chien d’assis- tance. Elles ont également permis de formuler des recommandations con- cernant des programmes éventuels de chiens d’assistance. • Une communication efficace entre les écoles de dressage de chiens d’as- sistance et les vétérans est essentielle pour que les vétérans puissent obte- nir et garder un chien d’assistance. • Des normes élevées doivent être util- isées pour les tests de comportement des chiens. Il est très important qu’un chien soit calme et obéissant. • Des entrevues auprès de 22 interv- enants ont permis de cerner quatre rôles et tâches des chiens d’assistance (détection et intervention lorsque le vétéran est anxieux, contribution à un sentiment de sécurité, créa- tion d’un sentiment de relaxation et socialisation); deux situations indésirables importantes pouvant se présenter avec le chien d’assistance (difficulté d’accès à des endroits publics et stigmatisation); et neuf Étude pilote sur les chiens d’assistance en santé mentale pour les vétérans souffrant de TSPT Suite à la page 4

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